Catherine Soum
Thérapeute Holistique Approche globale Sophrologue Quantum Touch Soin Energétique
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Catherine Soum
Thérapeute Holistique Approche globale Sophrologue Quantum Touch Soin Energétique

GUERIR DU REVE


 

Canalisé par Jean-Luc Ayoun

Je suis frère K et à nouveau avec vous et en vous.

De manière complémentaire à tout ce que nous avons exprimé les uns et les autres en cette journée, j’aimerais apporter un dernier élément qui vous permettra de guérir du rêve, mais que vous connaissez déjà.

Au-delà de tout ce que nous avons dit, n’oubliez pas que la règle essentielle, pour vivre votre vie et guérir du rêve, est et demeurera toujours ces deux vertus – si on peut dire – que sont l’humilité et la simplicité. Plus vous êtes humbles et plus vous êtes simples, plus l’Intelligence de la Vie, de la Lumière vous présenteront des opportunités de guérir du rêve.

Cette humilité et cette simplicité traduisent bien sûr l’absence de prétention envers ce monde, et surtout l’absence de prétention à tenir un rôle ou une fonction. Quand vous saisissez … (coupure)

 

 

Quand vous commencez à vivre le Réel, quand vous êtes dans cette humilité et cette simplicité, vous ne pouvez plus revendiquer quoi que ce soit au sein de cette société et de ce monde. Vous vivez la vie telle qu’elle se présente, disponibles pour accueillir tout ce qui se présente. C’est ainsi que vous sortez du jugement même de ce monde.

L’absence de revendication envers la société, envers les proches, envers les amis, envers la famille, vous apporte la liberté. Je n’ai pas dit que la liberté est facile, elle a parfois un coût, mais quel que soit ce coût, cela ne représente absolument rien par rapport à ce qui vous est offert.

Plus vous guérissez du rêve, moins vous pouvez exercer de prétention ou de revendication. Il n’est pas question d’avoir une vie parfaite ou un corps parfait mais il est bien plus important de suivre les lignes de moindre résistance (…) … votre vie.

Ce que, un autre ancien a appelé la Divine Indifférence, doit devenir de plus en plus présent sur le devant de la scène. Quels que puissent être vos sentiments d’impatience ou de désespérance, ne perdez jamais de vue que vous jouez un rôle et un jeu, et que tout ceci n’est absolument pas vrai.

Je pourrais vous donner cette phrase qui est la plus importante aussi : ‘’Quoi que vous fassiez vous n’en sortirez pas vivant’’. Mais ceci doit être présent en votre esprit à chaque minute de votre vie. Cela ne veut pas dire qu’il faut accepter la souffrance, cela veut dire simplement que moins vous résistez, moins il y aura de souffrance. Cela n’est pas toujours immédiat, mais c’est à vous qu’il appartient de démontrer, de vous démontrer cette vérité.

Plus vous acceptez même ce qui vous paraît inacceptable, plus vous gagnez en liberté et en autonomie, et plus vous guérirez du rêve. Il n’y a pas de meilleur moment que chaque instant qui est là. De vous confronter quelque part à l’illusion et au Réel dans le même moment de votre vie, doit quelque part déboucher sur une autodérision. N’oubliez jamais que rien n’est sérieux, et que celui dont les paroles voudraient vous rendre à ce sérieux, n’a rien compris à la dérision de la vie.

Cette humilité, cette simplicité, accompagnées de la spontanéité, vous feront vivre le Feu du Souffle de l’Esprit, là où vous ne dépendez de rien, ni d’une structure, ni d’une mémoire, ni d’un passé et encore moins d’un futur. Et vous dépendez simplement quelque part de l’Instant Présent et de votre positionnement dans cet Instant Présent. C’est ainsi que vous rendez grâce au Réel, c’est ainsi que vous remplacez toute action/réaction par l’action de Grâce de la Liberté.

Retenez aussi qu’il doit exister des moments au sein de vos journées pour être seuls avec vous-mêmes, pour jouer pleinement le rôle de l’observateur de vous-mêmes, afin de ne plus être impliqués par une quelconque émotion ou une quelconque pensée, car vous n’êtes effectivement ni vos émotions ni vos pensées. Ainsi, vous ferez cesser toute identification au personnage, non pas pour le renier, non pas pour l’ignorer, mais réellement pour vous exprimer depuis le Cœur du Cœur.

L’humilité, la simplicité rendent vos journées simples. Observez vos propres pensées, ne les arrêtez pas, elles ne font que passer. Acceptez de la même manière les émotions qui vous traversent, vous n’avez pas à les refouler, vous avez juste à les voir et à les identifier.

Il en est de même pour vos perceptions, vos visions, vos ressentis. Plus vous vous rapprochez de la spontanéité, plus vous vivez le Réel, et moins vous avez besoin de ressenti, de perception. Alors à ce moment-là vous ne pourrez plus être emmenés vers des choix qui dépendent uniquement de vos ressentis. D’ailleurs vous aurez de moins en moins à choisir, Là est la véritable Liberté, l’absence de choix.

 

 

C’est le moment où vous laissez la Vie se dérouler, où l’observateur laisse le choix s’établir de lui-même, sans se référer à ce qui pourrait être bien ou mal pour vous. Là est une notion essentielle au-travers cette humilité et de cette simplicité qui est la confiance, non pas la confiance en vous ou la conscience en l’autre, mais la conscience en ce qui est, la confiance en ce qui est.

Ainsi vous acquerrez une grande liberté, ainsi vous guérirez de plus en plus profondément de tout rêve. Le témoin et l’observateur doivent être présents à chaque minute de votre vie. Il faut vous voir avec humilité, mais il faut vous voir aussi avec sincérité. Vous n’avez rien à condamner, ni en vous ni en l’autre. Vous avez simplement à l’observer et, à ce moment-là, vous serez libres. Vous ne pourrez pas éviter d’être présents dans le rêve, vous ne pourrez pas éviter d’être là où vous êtes, au moment où vous êtes, mais la façon de le vivre et de le percevoir sera profondément différente.

Enfin, soyez humbles et doux avec vous-mêmes, soyez humbles et doux de la même façon avec tout autre que vous rencontreriez, parce que même celui que vous rencontreriez et qui vous dérangerait beaucoup, n’est qu’une partie de vous-mêmes qui n’a pas encore été reconnue à l’intérieur de soi.

Rappelez-vous que l’amour est simple, rappelez vous que la Vérité est fort simple, elle n’a pas besoin d’histoire, elle n’a pas besoin de référence, elle n’a pas besoin de comparaison, elle a simplement besoin d’être là. Et être là n’est certainement pas juger quoi que ce soit. Être là, c’est être simplement là, présent et observateur et le témoin en même temps, en sachant que vous n’êtes même pas cela, mais que ce témoin et cet observateur et cette présence participent aussi au jeu et au rêve de la création.

Et dans ces conditions là, quand le rêve se transformera en totalité en cauchemar, vous n’aurez aucune difficulté à en rire et à rentrer au-dedans du Réel. Entendez au-delà de mes mots, parce que la qualité que vous nommeriez vibratoire, qui s’établit en cet instant, est bien plus importante que les mots que je prononce en cet instant.

Aimez-vous vous-mêmes. Et si vous-vous aimez avec sincérité, alors vous ne pourrez plus rien rejeter au dehors de vous, et vous comprendrez à ce moment-là que vous êtes aussi l’ennemi, et que rien n’est réellement en dehors de vous, là où il n’y a plus rien à protéger, là où il n’y a plus rien à défendre. C’est ainsi que vous redevenez un enfant, et ce qui fut nommé à l’époque le Royaume des Cieux sera le vôtre. C’est un royaume sans domaine, c’est un royaume où vous n’avez rien à dominer, c’est le royaume de la Demeure de Paix Suprême.

 

 

À ce moment-là, vous vous tiendrez spontanément à la jonction du rêve et du Réel. Vous serez disponibles pour le Réel, il n’y aura plus aucune volonté de rêver. Vous ne serez plus dupes de votre forme, comme de toute autre forme, parce que vous comprendrez que vous êtes toutes les formes et, en même temps, que vous n’avez aucune forme. Vous sortirez de l’illusion du temps et de l’espace, ici-même au sein du rêve. Vous comprendrez que tout ailleurs n’est qu’une projection et une fuite de l’instant. Plus aucun désir de fuite ne pourra se manifester.

Et c’est sur ces mots que frère K vous serre sur son cœur. Et c’est sur ces mots que frère K retourne au Silence. Je vous dis À Toujours, aussi bien dans la Demeure de Paix Suprême que dans la Félicité du Parabrahman. Tout mon Amour vous accompagne et tout mon Silence est en vous.

Merci à vous. Au revoir.

 

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